La Wallonie renforce son engagement pour la santé mentale des jeunes

Face aux défis croissants en matière de santé mentale et d’environnement, le Gouvernement wallon renforce les opérateurs spécialisés en santé mentale chez les jeunes de 12 à 30 ans. Ce dispositif s’inscrit dans le cadre du Plan wallon de prévention et de promotion de la santé Horizon 2030.

Les adolescents et jeunes adultes traversent une période de transition marquée par des enjeux relationnels, identitaires, scolaires et professionnels. Plusieurs indicateurs issus des données wallonnes révèlent une vulnérabilité accrue. Un jeune sur cinq déclare un mal-être psychologique important (Sciensano, 2020). Selon l’OCDE, près d’un jeune sur quatre en Europe a présenté des symptômes anxieux ou dépressifs depuis la pandémie de COVID-19. En Belgique, l’enquête HBSC (2018) a mis en évidence une augmentation des troubles du sommeil, de l’anxiété et du stress scolaire chez les 11-18 ans.

Pour répondre à ces constats, la Wallonie propose un renforcement des moyens octroyés aux opérateurs agréés en promotion de la santé, aux associations de santé intégrées (ASI). Le budget maximal prévu est de 6,7 millions d'euros pour deux ans.

Un appel à initiatives innovantes est lancé afin de :

  • Identifier les besoins prioritaires des jeunes.
  • Développer les compétences psychosociales (estime de soi, gestion des émotions, communication bienveillante).
  • Réduire les inégalités en allant à la rencontre des jeunes dans leur diversité.
  • Favoriser l’innovation sociale par un accompagnement adapté aux jeunes.

Cet appel vise à soutenir les jeunes en matière de santé mentale et de bien-être, à travers des actions communautaires d’ « aller-vers ». Une attention particulière sera portée aux jeunes en situation de vulnérabilité (familiale, territoriale, sociale, économique), mais aussi à ceux qui expriment des inquiétudes liées à l’environnement et à l’écoanxiété.

Pas moins de 10 % des enfants et adolescents interrogés présentent en effet une forme d’écoanxiété aiguë — soit environ 2 à 3 jeunes par classe (étude ULB). Ce dispositif est ouvert aux opérateurs agréés en promotion de la santé et aux ASI.

Yves Coppieters, Ministre wallon de la Santé et de l’Environnement : « Notre responsabilité est d’offrir aux jeunes les moyens de se construire un avenir serein. Ce dispositif est une réponse concrète à leurs besoins, mais aussi un encouragement à rebondir, à s’engager, à transformer les inquiétudes en action. »

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