Un adulte sur quatre en Belgique est concerné par une forme de handicap, proportion qui grimpera avec le vieillissement de la population. L’accessibilité est donc une nécessité sociétale, une obligation juridique et un facteur de durabilité collective.
Le Gouvernement entend inscrire cette ambition dans la durée via :
- Un décret-cadre adopté d’ici 2026, fixant des normes communes, des obligations progressives et des mécanismes de suivi et de dérogation.
- L’élargissement des obligations d’accessibilité au bâti existant, aux événements publics, à la communication d’utilité publique, et aux services rendus.
- La désignation de référents accessibilité dans chaque cabinet ministériel et administration.
- Une concertation étroite avec les organisations représentatives des personnes en situation de handicap, via les Conseils consultatifs régionaux et communautaires.
- Un calendrier clair avec des étapes annuelles jusqu’à l’horizon 2040.
La démarche repose sur une co-construction active entre les cabinets ministériels et les administrations, appuyée par l’identification de référents accessibilité dans chaque entité concernée. Le Conseil consultatif wallon des personnes handicapées, ainsi que son pendant à la Fédération Wallonie-Bruxelles, sont associés dès la conception de la stratégie afin d’assurer une participation directe des personnes concernées.
Yves Coppieters, Ministre de la Santé et des Solidarités : « Aujourd’hui, l’accessibilité reste variable, incomplète ou laissée à l’initiative individuelle des opérateurs, notamment en ce qui concerne les espaces, bâtiments, événements, services ou supports de communication. Cette disparité compromet la participation effective de milliers de citoyennes et citoyens à la vie sociale, culturelle, économique ou politique. L’accessibilité ne peut plus être une option, ni un ajustement tardif. Elle doit devenir une exigence partagée, planifiée et contrôlée. »
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